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L’Œil de l’Expert – Jean-Baptiste Chapelleaubos

Bien démarrer sa stratégie tech en start-up 🚀💻

Lancer une start-up tech, c’est souvent une aventure passionnante, mais semée d’embuches. Pour éviter de se planter dès le début, mieux vaut s’équiper d’un mindset solide, de bons réflexes et d’une compréhension claire de son environnement.
Lors de notre dernier atelier au Campement, Jean-Baptiste Chapelleaubos, cofondateur de Tiltio, est venu partager une approche sans filtre et concrète avec les participant·e·s : « 20 warnings Tech/Product pour ne pas rater son démarrage ».
Objectif : mieux comprendre… pour mieux éviter les pièges. L’idée n’était pas juste de donner des « best practices », mais surtout de maîtriser les warning.

💡 Les bons réflexes dès le début

1️⃣ Construire son propre cadre d’agilité : l’agilité, ce n’est pas juste des sprints de 2 semaines. C’est une posture d’adaptation permanente.
2️⃣ Comprendre (sans coder) : un·e fondateur·ice tech n’a pas besoin d’écrire du code, mais doit absolument comprendre ce qui est fait, pourquoi, et comment cela crée de la valeur.
3️⃣ Prioriser les fonctionnalités qui comptent : appliquer la règle du 80/20 – 20 % des fonctionnalités créent 80 % de la valeur.
4️⃣ Rester data-driven : apprendre à valider ses intuitions par les données (comportements utilisateurs, analytics…).
5️⃣ Documenter, toujours : la meilleure assurance pour ne pas être dépendant d’un·e dev unique ou d’un partenaire.
6️⃣ Fail fast, learn faster : tester, échouer vite, itérer. L’échec n’est pas une fin, c’est une étape d’apprentissage.

🧠 Ce que l’on ne vous dit pas toujours sur les partenaires tech

« 80 % des prestataires ne bossent pas correctement. » – JB Chapelleaubos

Travailler avec une agence, un freelance ou un studio n’est pas un problème en soi… à condition de savoir à qui on a affaire, et de poser les bonnes questions dès le départ.

Quelques pièges courants à éviter :

  • Le syndrome de l’alternant : une équipe tech annoncée, mais en réalité… un junior seul en prod.
  • Le syndrome de l’intercontrat : un dev dispo… juste parce qu’aucun autre projet ne veut de lui.
  • Le syndrome de la com’ : confier une app à une agence web, experte en sites vitrine mais pas en produit digital.
  • Le syndrome du fullstack magique : 1 seul dev pour tout faire ? Impossible. Un projet a besoin de plusieurs rôles : infra, back, front…

🛠️ Bien choisir sa techno (et ses batailles)

Toutes les technos ne se valent pas pour tous les projets. Il ne s’agit pas d’être à la mode, mais de faire des choix rationnels :
WordPress ou nocode ? Attention aux limites cachées. Une techno rare ? Pas simple de recruter ou de reprendre la main plus tard. Une techno imposée par un prestataire ? Challengez-le. Pourquoi celle-là, et pas une autre ?

✅ Ce qu’on retient

✔ Construisez un produit qui fait sens pour l’utilisateur, pas juste une stack technique.
✔ Posez des bases solides : produit, architecture, documentation, ownership du code.
✔ Entourez-vous, mais gardez toujours la maîtrise.
✔ Et surtout : faites simple, faites juste, faites utile.

🙏 Merci encore à Jean-Baptiste de chez Tiltio pour cet atelier. Envie d’aller plus loin ? Suivez nos prochaines sessions sur notre blog.