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LES CAMPEURS #30 : LES DÉTRITIVORES
Fondée en juillet 2015 par Jean-Marc Gancille, Frédéric Petit et Ludovic Martin (Groupe Evolution, Actes-Elise Atlantique et Compost in situ), l’association de préfiguration Les Détritivores collecte et valorise les bio-déchets de la restauration Bordelaise.
L’association a développé son service en réponse à l’obligation légale des gros producteurs de bio-déchets (restaurants, cantines, restaurants d’entreprises, hôtels, etc.) de valoriser leurs bio-déchets dès qu’ils en génèrent plus de 10 tonnes par an. Les Détritivores se sont saisis du marché et ont développé une première micro-plateforme à Darwin pour valoriser les bio-déchets du restaurant Le Magasin Général.
Cette plateforme permet de traiter 52 tonnes de bio-déchets par an selon le process suivant : six à huit semaines de fermentation dans des cellules en bois, avant d’être acheminés dans des cellules de maturation. Le compost généré est alors redistribué localement et gratuitement aux associations d’agriculture urbaine et aux adhérents de l’association.
A terme, l’objectif est de pouvoir essaimer sur le territoire métropolitain puis régional. La multiplication des plateformes de compostage permettra de limiter l’impact carbone dû aux déplacements des véhicules de collecte.
Acteur clef de l’entrepreneuriat social, Les Détritivores souhaitent agir sur l’accès à l’emploi des personnes en insertion ou très éloignées de la vie active qui constituent le public prioritaire de leur recrutement.
Au campement, le projet est porté par Lucie Ouvrard, anciennement « ambassadeur prévention des déchets » à Bordeaux Métropole et chargée de missions à Médoc Estuaire sur la même la même thématique.
Pour l’année 2017 les projets sont nombreux pour Les Détritivores: ouvertures de nouvelles micro-plateformes, pilote pour la collecte de biodéchets sur une activité saisonnière (camping) et pilote pour la collecte de bio-déchets des particuliers sur une commune test.
Retrouvez plus d’informations sur Les Détritivores en ligne :
www.les-detritivores.org et sur Facebook